Projet sur l’écosystème national en ingénierie

Histoire

L’écosystème canadien d’éducation en ingénierie s’est naturellement développé au cours des dernières décennies, avant de prendre la forme complexe qui le caractérise aujourd’hui. De nature dynamique, il rassemble tout un éventail de diverses cultures institutionnelles, d’instances de gouvernance provinciales et nationales, et d’organisations. Chacune de ces instances répond à des besoins spécifiques, mais interreliés, en matière de soutien aux enseignant·e·s et d’innovation. Depuis de nombreuses années, le besoin d’un effort de coordination entre ces diverses instances nationales est reconnu et fait l’objet de conversations au sein de notre communauté.

Objectif

Le projet CIEL/E-CORE mise sur une approche de recherche systématique en réunissant les leadeurs et les actrices et acteurs influents du milieu de l’éducation en ingénierie en un groupe de travail, dans le but de coordonner les organisations du secteur en une infrastructure nationale.

Les membres du groupe de travail représentent différentes organisations canadiennes d’éducation en ingénierie (ex. : ACEG-CEEA, CIEL/E-CORE, EGAD, ECL, DIEEN, etc.), ainsi que Doyennes et doyens d’ingénierie Canada, dont de nombreux et nombreuses membres ont contribué au financement de ce projet. Le travail et les activités de l’écosystème national s’adressent à toutes les actrices et acteurs et à toutes les instances d’enseignement en ingénierie au Canada, ce qui comprend notamment les enseignant·e·s, le personnel administratif, les employé·e·s du secteur, les conseillers et conseillères pédagogiques, les auxiliaires d’enseignement et quiconque contribue à raffiner l’éducation dispensée aux futur·e·s ingénieuses et ingénieurs. Aujourd’hui, chacun de ces groupes fait partie prenante de ce travail. 

Mission

Établir un plan d’action concret pour la création d’un modèle d’écosystème canadien des organisations d’éducation en ingénierie qui soit durable et efficace. Ce plan d’action déterminera les occasions de réseautage entre les membres de diverses organisations de manière à renforcer leurs relations, optimiser l’utilisation des ressources, encourager la croissance des projets et augmenter l’impact de l’écosystème, tout en misant sur les forces et les objectifs actuels des instances membres.

Vision à court terme

Vision à long terme

Élaborer un écosystèmecanadien d’organisations d’éducation en ingénierie qui soit efficace et durable, comportant des points d’entrée accessibles et une identité claire, et qui soit en mesure de favoriser le renforcement des relations entre les différentes instances. En collaboration avec diverses parties prenantes influentes, l’écosystème soutiendra les innovations et les avancées du secteur dans le but de contribuer à l’amélioration de l’éducation en ingénierie partout au Canada.
Cette vision à court terme, tout comme notre mission, s’inscrit dans une perspective plus large de l’entièreté du secteur de l’éducation en ingénierie et de la profession d’enseignement comme telle.
À long terme, nous aspirons à bâtir un écosystème dynamique et durable qui puisse rassembler les enseignant·e·s, les étudiant·e·s, les membres de l’industrie et les organisations partenaires au sein d’une culture pédagogique réputée, tant au Canada qu’à l’étranger, pour son accent sur l’expérience d’apprentissage des étudiant·e·s, l’innovation continue, les bourses et la recherche. C’est en évoluant dans cette culture que sera formée la prochaine génération d’ingénieurs et d’ingénieuses innovatrices, créatives, flexibles et socialement responsables.

Valeurs

Pour nous aider à accomplir notre mission et à nos rapprocher de notre vision à court et à long terme, nous avons établi un ensemble de principes directeurs pour encadrer notre travail.

  1. Miser sur la collaboration avec les diverses parties prenantes du système canadien pour assurer que les résultats de leur travail soient accessibles et communiqués clairement à la communauté ;
  2. Une visée de coordination entre les divers paliers du système, pour une compréhension détaillée des complexités et de la diversité des cadres conceptuels en vigueur dans le système d’éducation canadien-anglais ;
  3. La volonté d’agir rapidement et de manière efficace en temps d’urgence, tout en s’encrant dans une nécessité d’action continue ;
  4. Une volonté de créer des outils qui demeureront pertinents et utiles et qui serviront nos objectifs à long terme, au-delà des circonstances de la pandémie ;
  5. Une approche renseignée par les recherches académiques pertinentes, notamment dans les champs de la théorie de la gestion du changement, de l’apprentissage social, etc.

Approche et stratégies

Dans le but de réaliser notre vision à court terme d’un écosystème d’organisations d’éducation en ingénierie durable et efficace, nous avons identifié quatre stratégies principales pour mener notre mission.

Miser sur la compréhension et la sensibilisation

Faire en sorte que les éléments-clés de l’écosystème canadien d’éducation en ingénierie soient communiqués clairement, compris et facilement accessibles. Notamment, les membres de la communauté devraient avoir une compréhension générale de la structure de l’écosystème, connaitre les organisations actives et les acteurs ou actrices influentes dans le secteur, ainsi que leurs rôles, avantages et désavantages. De plus, les membres devraient avoir accès à une diversité de groupes et d’instances de l’écosystème.

Construire un sentiment d’appartenance à la communauté

Maintenir une bonne communication entre les diverses parties prenantes (ex. : individus, universités, organisations, etc.) afin de nourrir des intérêts multiples et d’accueillir différentes communautés dans un écosystème de soutien collaboratif axé sur le réseautage, le mentorat et le développement personnel et professionnel.

Optimiser la logistique et le système en place

Établir des procédés d’opération qui maintiennent la communication et une bonne coordination entre les diverses organisations de l’écosystème, notamment en ce qui concerne les activités, les actrices ou acteurs influents, les besoins matériels (financement, capacité d’accueil, etc.), la collecte et le partage de connaissances et les diverses occasions de collaboration. Ce faisant, s’assurer de prévenir la duplication du travail en veillant à bien identifier les recoupements et les écarts à combler entre les divers groupes et projets actifs.

Améliorer le système et renforcer sa résilience

Renforcer la cohésion entre les diverses organisations d’éducation en ingénierie par la mise en œuvre de procédés collaboratifs, pour l’atteinte d’objectifs de transformation collective. Faire en sorte que l’écosystème ne soutienne pas uniquement les avancées et les innovations actuelles du secteur, mais qu’il comporte également des mécanismes de résilience qui lui permettront de s’adapter aux défis émergents tout en soutenant de nouvelles initiatives.

L’approche générale du groupe de travail s’inspire des champs de l’ethnographie et des approches en conception de systèmes. Notre processus a été principalement influencé par les œuvres suivantes : Collaborative Inquiry (Heron & Reason, 2001), Change Management (Elrod & Kezar, 2016), et Design Thinking (Stanford d school). Pour plus d’information, ou pour poser une question aux membres du groupe de travail, n’hésitez pas à contacter notre équipe à [email protected].